L’Histoire d’un Dysphasi(qu)e

Il se rend compte au contact du médecin et de sa mère que sa vie ne sera pas simple. Thomas se pose des questions : pourquoi suis-je différent ? Les professeurs ne le comprennent pas. Les autres élèves se moquent de lui. Et sans s’en rendre compte, il se défoule sur sa mère verbalement. Thomas devient un jeune adulte et il a l’impression de pouvoir déplacer des montagnes. Mais petit à petit il perd confiance et il commence à abandonner. Il demande de l’aide à sa mère et il comprend qu’il ne doit pas refouler qui il est et doit accepter sa différence pour pouvoir avancer.

Le mot de l’auteur :

« J’ai voulu faire ce spectacle pour aider les personnes atteintes d’un handicap, pour transmettre un message d’espoir et pour vulgariser un sujet peu connu : la dysphasie. Cela me permet de parler d’injustice et de préjugés. C’est un besoin pour avancer, pour aller de l’avant. C’est aussi un défi pour moi : un grand travail d’écriture et de création. Monter ce spectacle m’a appris énormément de choses : sur les hôpitaux, sur d’autres handicaps, sur les différences, les difficultés que l’on peut rencontrer. Ce spectacle me permet également de m’exprimer et de me dépasser.  J’ai aussi réalisé que ce projet touchait plus de gens que ce que je pensais : il parle à tout le monde. Aussi bien aux enfants qu’aux adultes. C’est un parcours où on voit le personnage grandir, évoluer en faisant ses propres erreurs. C’est grâce à mes souvenirs que je suis celui que je suis devenu aujourd’hui, je joue donc avec les souvenirs de Thomas pour le faire grandir. En parallèle, les autres personnages ont leurs propres parcours. Deux personnages ont un traitement un peu particulier : le personnage de la dysphasie qui ne parle pas et le personnage du père qui n’est pas présent, et pourtant, ils sont tous les deux importants. J’imagine le projet comme un mélange de réalisme et de fantaisie. L’idée, c’est de trouver l’équilibre entre les deux. Il y a aussi de la révolte Poétique Je souhaite le jouer dans des théâtres mais également dans des écoles. Avec un handicap, on est obligé de bosser plus que les autres, mais avec une volonté et un mental d’acier, on peut choisir sa place dans ce monde, son propre ADN : c’est ce message que je veux faire passer. »