La pièce Je voudrais t’emporter dans mon rire est une pièce puissante dont on ne sort pas indemne.
Celle d’une atmosphère faite de cette » morsure concrète » dont parlait Antonin Artaud, qui nous rend spectateur halluciné, tant la tension dramatique, les personnages, la beauté tragique nous aspirent. Un lieu dévasté de calanques et d’infini, un lieu brut fait de la chair et de l’incandescence du personnage de Jan.
Une ambiance fauve et troublante entre deux ou trois personnages qui se guettent, s’affrontent, se heurtent, rient et pleurent. Un rythme ventral, d’imminence et de mystère du début à la fin.
Envoûtés, nous retrouvons les atmosphères d’Olivia-Jeanne Cohen.